La 7e section de la voie rapide urbaine aura coûté 35,3 millions d'euros pour une longueur de 1,5 km. « L'enjeu en valait la chandelle », a souligné René Vandierendonck, le maire de Roubaix, lors de l'inauguration début janvier.
L'accueil de nouvelles activités
C'est, en effet, un boulevard urbain de grande qualité, densément arboré (447 arbres ont été plantés), doté d'aménagements (plantations diverses dans les contre-allées, traitement des surfaces, mobilier urbain), qui réussissent à concilier les exigences de la circulation rapide, de la desserte locale et de la mise en valeur du paysage (le canal), qui a été livré par la DDE du Nord. Mais ce kilomètre et demi est l'épine dorsale de l'Union et ce boulevard urbain bordant le canal est une étape déterminante pour la requalification de ces 40 ha, désormais voués à l'accueil de nouvelles activités. « Le projet n'a cessé d'évoluer pour suivre la stratégie de mise en valeur du canal et s'intégrer dans les politiques de renouvellement urbain du grand projet de ville », précise Christian Parent, le directeur départemental de l'Equipement. La DDE, maître d'ouvrage et maître d'oeuvre, s'est appuyée sur les premières études sur le secteur, réalisées par Christian Devillers, et a travaillé en partenariat avec l'architecte Alain Spielmann (pour les ouvrages d'art), le « spécialiste lumière » Paul Frémond et le paysagiste Didier Larue.
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Le boulevard urbain, planté de 447 arbres, est doté d'aménagements qui réussissent à concilier les exigences de la circulation rapide, de la desserte locale et de la mise en valeur du paysage.
