Les découvertes de défauts et irrégularités se multiplient dans les entreprises japonaises ces dernières années, avec notamment de mauvaises pratiques dans les contrôles d'automobiles ou encore des falsifications de données (Mitsubishi Motors, Nissan, Subaru). Ont aussi été mis au jour des problèmes dans les équipements destinés à protéger les bâtiments des séismes (Toyo Tire & Rubber, KYB).
Vendredi 12 avril 2019, c'est le bâtisseur de logements japonais Daiwa House qui a annoncé que plus de 2000 immeubles et pavillons construits par ses soins ne respectaient pas les normes.
8000 foyers obligés de déménager
D'après les documents remis aux médias et les explications de dirigeants lors d'une conférence de presse où ils se sont excusés, quelque 200 immeubles d'habitation collectifs ont des problèmes de piliers non conformes en termes de résistance au feu.
'y ajoutent 990 bâtiments collectifs et 888 pavillons qui reposent sur des fondations où ont été détectés des défauts de construction. Dans certains cas, il existe un risque relatif à la sécurité, a précisé le groupe qui dit avoir découvert ces problèmes au cours d'une enquête interne. Un rapport a été remis au ministère de l'Aménagement du territoire.
Ces révélations interviennent au moment où une autre entreprise du secteur, Leopalace 21, spécialiste des appartements relativement bon marché, se débat dans un scandale de défauts de construction et de résistance aux incendies de murs et plafonds de quelque 1300 immeubles à travers le Japon, ce qui force près de 8000 foyers à déménager.