L’ingénieriste français Systra (filiale commune de la RATP et de la SNCF), spécialiste du ferroviaire, vient d’annoncer avoir remporté un contrat pour réaliser une « mission d’assistance technique qui englobe les études et la supervision de la construction » de 1 000 kilomètres de ligne à grande vitesse au Kazakhstan, entre Almaty et Astana. Ce contrat signé le 5 mars avec les chemins de fer kazakhs, représentés par Askar Uzakpaevitch Mamin président de Kazakhstan Temir Zholy (KTZ), marque, selon le groupe, « l’aboutissement de plus de 10 ans de collaboration avec KTZ qui a connu une accélération après la signature d’un premier contrat en 2011 pour l’évaluation de l’étude faisabilité de cette même ligne ».
Il s’agira de la première LGV de ce pays, riche en ressources pétrolières et situé à cheval entre l’Europe orientale et l’Asie centrale. Le trajet, qui sera effectué à 250 km/heure, traversera une zone de steppe désertique de plus de 500 km soumise à des conditions climatiques extrêmes pouvant enregistrer des variations de température de 75° entre l’été et l’hiver. Le tracé comporte le franchissement du lac Balkhash via un ouvrage d’art d’une longueur de 10 km. Selon Systra. Les délais seront « extrêmement courts (4 ans) pour réaliser la phase projet des études, ainsi que la construction ». La mise en service est prévue pour le printemps 2017, date de l’inauguration de l’Exposition universelle qui se tiendra à Astana. « Il ne devrait pas y avoir d’appels d’offres pour les travaux, les Kazakhs procédant en gré à gré », selon l’ingénieriste français. « Systra renforce avec la signature de ce contrat son positionnement de leader mondial sur les projets de LGV dans le monde », ajoute le groupe.