Le NUS Consulting a publié son étude annuelle sur les prix des télécommunications pour les entreprises de quatorze pays. Dans un contexte difficile pour les grands opérateurs (faillites, rachats, chute des cours de Bourse...), l'étude fait ressortir, globalement, « une tendance à la baisse des prix bien que de nombreuses hausses soient de nouveau révélées ». L'Allemagne fait exception : « seul pays à connaître une baisse sur les cinq segments étudiés : appels locaux, nationaux, internationaux, frais fixes de ligne et appels en téléphonie mobile ».
La France, malgré une nouvelle baisse de 7,3 % sur la période étudiée (février 2001/février 2002), se distingue par le niveau « particulièrement élevé des appels locaux : 0,123 euro contre une moyenne de 0,093 euro pour les pays étudiés » et les frais fixes de ligne (cinquième pays le plus cher avec 16,31 euros, soit deux fois plus qu'en Allemagne). Elle est le huitième pays le plus cher pour les appels nationaux (avec 0,194 euro, alors que les écarts varient de un à cinq selon les pays). En revanche, les tarifs français sont franchement compétitifs pour les appels internationaux qui ont baissé de 26 %, permettant ainsi à la France d'être le neuvième pays le plus cher avec un tarif de 0,272 euro (nettement sous la moyenne de 0,432 euro) et pour les appels de téléphonie mobile (elle se place treizième avec 0,337 euro).
GRAPHIQUE : Prix de l'unité pour un appel local (Source : NUS)
