Deux ans après la catastrophe de l'usine AZF, l'avenir du site demeure encore en question. L'affectation des terrains reste tributaire du plan de dépollution. Une étude réalisée par le groupe Total doit être remise en décembre.
La suppression du périmètre Seveso implique de fait une modification du plan d'occupation des sols. Une quarantaine d'hectares, le long de la RD 120, pourrait accueillir des activités non polluantes. Le caractère inondable du reste de la zone limite son utilisation potentielle.
Selon le dernier bilan présenté par le préfet de Haute-Garonne, l'impact financier de la catastrophe est évalué à 315 millions d'euros de dégâts pour les seuls bâtiments publics, dont 192 millions pour le domaine public de l'Etat, 63,7 millions pour le domaine public municipal et plus de 25 millions pour les établissements hospitaliers.
30 000 logements ont été détruits ou endommagés, dont plus de 15 000 pour le parc social. Plus de 65 800 dossiers de sinistres matériels ont été ouverts à la suite de la catastrophe, qui a provoqué une trentaine de morts et près de 10 000 blessés..