Vous venez d'être réélu à la présidence régionale de la FNPC. Quel sera l'enjeu de votre deuxième mandat ?
Nous avons un défi à relever : trouver des solutions pour loger les actifs et les primo-accédants dans cette région. Les ménages à revenu moyen représentent plus de la moitié de la clientèle potentielle mais ils sont progressivement exclus du marché du fait de la montée des prix liée à l'insuffisance de l'offre. Or l'Insee annonce 10 000 arrivants par an dans l'Hérault d'ici à 2015. Si ces gens-là ne trouvent pas à se loger, ils ne viendront pas, et nous passerons à côté d'une formidable chance de développement.
Quelle réponse pouvez-vous apporter ?
Si l'on veut débloquer rapidement des terrains à construire, les promoteurs doivent engager un véritable partenariat avec les communes et s'impliquer dans des opérations d'aménagement. Il doit s'agir de projets globaux intégrant à la fois du logement social, du logement intermédiaire et du logement haut de gamme, voire des résidences pour personnes âgées. Nous travaillons à définir un produit et des méthodes de construction qui permettraient de répondre à la demande des actifs, en particulier dans les villes moyennes.
A quand les premières réalisations ?
Nous en sommes aux balbutiements. C'est un dossier relativement complexe, notamment dans ses aspects juridiques et fiscaux. Je pense que nous pourrions arriver à des opérations concrètes fin 2004.