Avec une croissance démographique de 0,9 % par an, l’agglomération est considérée comme une des plus dynamiques en France. L’objectif est de maintenir ce rythme et d’urbaniser les « taches urbaines » et les « dents creuses » en densifiant d’abord le tissu existant tout en refusant l’étalement urbain. Pour cela, de nombreux projets ont été lancés. Ainsi, près de 25 ZAC permettront de créer environ 10 000 logements sur l’agglomération d’ici à 2015, dont 7 000 à Orléans où de grandes opérations urbaines seront programmées aux Groues et dans le nord-est.
Rééquilibrage des logementssociaux. Si tous les projets urbains reposent désormais sur la mixité sociale pour favoriser les « parcours résidentiels », l’AgglO doit s’atteler à un rééquilibrage de ses logements sociaux d’abord concentrés au nord de la Loire mais très rares dans certaines communes périphériques. Ce sera notamment la tâche du PLH. L’autre priorité porte sur le quartier de La Source avec un grand projet de ville (GPV) de 150 millions d’euros. 517 logements vont y être démolis, 450 reconstruits, 1 200 réhabilités. Le projet porte également sur un maillage d’équipements publics avec un complexe sportif tout juste livré, une médiathèque, un groupe scolaire, un pôle de services publics. « Nous respectons le phasage, se réjouit Cyril Revaud, le directeur du GPV, il en va de la crédibilité du projet. » Celle-ci reposera aussi sur ses ambitions de mixité sociale afin de favoriser l’accession à la propriété pour attirer de nouveaux habitants. Des promoteurs seraient ainsi prêts à intervenir dans des programmes immobiliers et dans l’implantation de 9 000 à 10 000 m2 d’activités essentiellement tertiaires.
Si le GPV avance avec 2009 comme échéance, d’autres dossiers peinent à obtenir les financements nécessaires de l’Anru. C’est vrai notamment de l’Argonne au nord-est d’Orléans et des Salmoneries à Saint-Jean-de-la-Ruelle.
