Proposée à Europan par la Communauté urbaine du Grand Lyon, la ZAC de Parilly à Vénissieux s'avère un terrain d'exercice à la fois stimulant et difficile. Situé à l'interface des territoires de Lyon et de Vénissieux, ce grand quadrilatère de près de quatre hectares subit fortement les nuisances du périphérique proche (110 000 véhicules/jour...) et de l'échangeur qui l'enserre. Nombre de projets ont échoué à l'urbaniser, le dernier en date étant une ZAC de bureaux et de logements restée sans suites. Hormis l'entrée de la station de métro Parilly, un parking relais et des arrêts de bus, le terrain reste donc désespérément vide.
Le site ne manque pourtant pas d'atouts, soulignés par Jean-Jacques Lacroix, ingénieur à la direction de l'urbanisme de la ville de Vénissieux. Très bien desservi, il constitue une entrée importante de l'agglomération. Au point de rencontre de plusieurs quartiers, il invite à la création d'une nouvelle centralité, pourvu que soit résolue la coupure du périphérique. Enfin, englobés dans la zone de réflexion, les champs du Puisoz (un foncier « gelé » depuis qu'on a renoncé à y transférer une grande surface commerciale) lui offrent en arrière-plan un reliquat de campagne qui pourrait être valorisé. « Nous avons à coeur de relancer cette ZAC, ajoute Jean-Jacques Lacroix. Nous attendons d'Europan un regard neuf, voire critique, sur les potentialités du site et les types de produits que l'on peut y développer. Europan est l'un des éléments de la réflexion que nous avons aussi relancée avec l'Opac et le Sytral (Syndicat des transports de l'agglomération lyonnaise).
