Tour Euravenir à Lille (Nord), par LAN Architecture
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Cuivre Les façades, calepinées selon une trame de 1,35 mètre, sont bardées de panneaux en cuivre tantôt lisses, tantôt ondulés et perforés. « Chaque face du bâtiment est composée en fonction de la vue, de l’ensoleillement et de l’usage, détaille l’architecte Benoit Jallon. Au début, le projet devait être enveloppé de bois, mais l’idée a été abandonnée. Nous avons changé le matériau, mais gardé la couleur marron. »
Tour Vue depuis l’avenue Le Corbusier, l’immeuble montre clairement ses deux composantes : à la verticale, une tour occupée par des bureaux et à l’horizontale, un socle dédié aux commerces. L’opération porte le nom de « tour Euravenir ».
Portique « En raison de l’interdiction de construire en limite de parcelle, un portique a été dessiné pour former un espace extérieur animé, offrir une protection aux intempéries, où se rencontrent les usagers des bureaux, les passants, les clients des commerces », indique l’agence LAN Architecture.
Facettes Vue depuis le périphérique, la tour forme un signal urbain. Grâce à ses multiples facettes vitrées, elle offre des vues à 360 degrés sur les quartiers Euralille et Saint-Maurice Pellevoisin, ainsi que sur le cimetière arboré adjacent.
Meurtrières Vue depuis le cimetière de l’Est, l’édifice joue sur la superposition de blocs d’étages. Ces blocs sont éclairés soit par des baies panoramiques, soit par des fenêtres percées en meurtrières.
Plateau Les plateaux de bureaux, de 200 à 600 m², sont desservis par un noyau central en béton. Ils peuvent être fractionnés en deux surfaces équivalentes si besoin est. Les façades sont en mur-rideau. Le chantier de construction, d’une durée de quinze mois, a été mené par l’entreprise Spie Batignolles Nord.
Filtre Les rayons du soleil sont filtrés par des panneaux perforés en cuivre, fixés en façade.
Panorama Les baies vitrées panoramiques sont équipées de stores roulants intérieurs manuels. Cinq des huit étages de bureaux seront prochainement occupés par EDF.
Quartier Localisée à proximité de la gare de Lille-Europe, la tour Euravenir occupe la dernière parcelle libre de la première phase du quartier Euralille, commencé en 1988 avec le projet d’OMA (Rem Koolhaas), en association avec François Delhays. « Cet immeuble constitue une rotule temporelle et physique entre les phases 1 et 2 d’Euralille », constate Fabrice Veyron-Churlet, directeur opérationnel de la société d’aménagement Euralille. Il s’agit d’un « petit programme par rapport aux autres opérations immobilières du quartier », mais son « intégration » dans le plan d’urbanisme parachève l’avenue Le Corbusier.
Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.