En l'an 2000, sur le marché intérieur, l'activité des travaux publics a progressé de 8 % en francs courants pour atteindre 27,9 milliards d'euros, un chiffre à relativiser compte tenu de la hausse du prix des produits pétroliers. La progression en volume serait ainsi plus proche des 5 %. Outre le volume de travaux liés aux tempêtes de l'hiver 1999, la croissance a pour origine l'augmentation des investissements des collectivités locales, traditionnellement marquée par une accélération des commandes l'année précédant les élections municipales, et la bonne tenue de l'investissement privé.
Sur le marché extérieur, la hausse atteint 7 % pour une production totale équivalent à 13 milliards d'euros.
Les entreprises françaises travaillent principalement en Europe où elles réalisent 50 % de leur activité.
L'Afrique arrive toujours en 2e position malgré une baisse constante du nombre de travaux, liée à la volonté des entreprises de se tenir à l'écart des contrats financièrement risqués.
Représentant 15 % de part de marché, l'Amérique du Nord pourrait bien lui ravir cette place, compte tenu des efforts croissants des Français pour s'y implanter, principalement dans le domaine de la route.
Par métier, les travaux routiers et les terrassements arrivent en tête avec 35 % de l'activité, suivis par les travaux électriques et les ouvrages d'art (15 % chacun) puis par les travaux maritimes et fluviaux et la filière eau-environnement (13 % chacun).
A noter que cette activité à l'étranger est réalisée à 80 % par des filiales locales.
GRAPHIQUES : Marchés extérieurs des TP en 2000
Production, Zones géographiques, Spécialités.