Les retards de paiement se sont allongés au premier semestre 2025 selon les données d’Altares publiée le 18 septembre dernier. Secteurs privés et publics confondus, le nombre de jours de retards moyen atteint désormais 14,1, contre 13,5 fin 2024.
Forte hausse dans le public
Ce sont les personnes publiques qui enregistrent la plus forte hausse, avec un retard moyen de près de 15 jours, soit 1,5 jour de plus qu’à la fin de l’année dernière. Les services déconcentrés de l’Etat sont les moins bons élèves, avec plus de 25 jours de retard en moyenne. Vient ensuite le secteur hospitalier, qui paie ses factures avec environ 20 jours de retard en moyenne.
Les grandes structures payent moins vite
Les collectivités locales s’en sortent mieux, avec tout de même un retard moyen de près de 17 jours pour les EPCI et de 13,6 jours pour les communes, les départements et les régions.
A noter que plus l’organisation est grande, plus elle règle ses factures en retard. Ainsi, les structures publiques de plus de 1000 agents accusent un retard moyen d’environ 26 jours. Un phénomène que l’on retrouve également du côté des entreprises. Celles de plus de 1000 salariés sont en retard d’environ 21 jours. Tandis que les TPE et les PME maintiennent leur retard autour de 15 jours en moyenne.
Le BTP, bon élève
Le secteur de la construction affiche des bons résultats, avec un retard moyen de 8,3 jours, soit un jour de moins qu’en 2024. Les travaux publics progressent aussi d’un jour, le retard moyen étant désormais de 12,3.