Aménagements intérieurs Adaptabilité et environnement

-Le cloisonnement répond à des exigences de souplesse de distribution comme de performances. -Revêtements de sol et de mur suivent la tendance au « naturel ».

L'adaptation à la demande de la clientèle, quel que soit son secteur d'activité (santé, spectacle...), marque la tendance des industriels du cloisonnement, et en particulier du plâtre. L'amélioration des caractéristiques mécaniques (meilleure résistance aux chocs, intégration de fixations renforcées) y contribue. Les cloisons de plâtre armé permettent en outre de réaliser des murs de grande hauteur pouvant atteindre 12 m, performants dans le domaine de l'acoustique ou de la résistance au feu. Le tout allié à des qualités de surface qui facilitent les finitions.

Isolation acoustique et thermique et résistance au feu

Les revêtements muraux sont plus résistants ; ils contribuent à l'isolation acoustique, voire thermique, tout en offrant des possibilités esthétiques croissantes. C'est sans doute l'association de toutes ces qualités qui a permis le succès de la toile de verre, celle-ci exigeant moins de colle et moins de peinture en finition. La variété de dessins et de coloris des revêtements muraux plastiques ainsi que la diversité de leurs traitements (antisalissures, antifongiques, etc.) constituent des qualités indéniables. Les vinyles, pour leur part, étendent leur gamme avec des effets de matières (textile, bois, etc.), et une souplesse accrue facilite leur mise en oeuvre.

Côté textiles, ce sont les revêtements techniques qui se défendent le mieux (antifeu, antitaches) ; avec en outre une plus grande facilité de pose des grandes largeurs. Associés à des envers enduits, ils offrent des caractéristiques acoustiques et thermiques appréciables. Enfin, les stratifiés résistent mieux à l'humidité et aux chocs.

Les peintures sont devenues écologiques : les solvants chimiques, composants toxiques ou métaux lourds ont été bannis de leur composition. Bien mieux, les fabricants ambitionnent de participer à la santé : les peintures élargissent leur domaine d'action par l'adjonction de nouvelles propriétés antifongiques, antibactériennes, insecticides, antiacariens. Ils ont en outre amélioré le tendu, le rendement, l'opacité, diminué les temps de recouvrement. La phase aqueuse domine grâce à son confort de mise en oeuvre. Et l'usage se répand des peintures à hauts extraits secs ou des produits thermodurcissables.

Sur les sols, les utilisateurs retiennent d'abord les qualités d'entretien et de mise en oeuvre. Parquets, carrelages, sols plastifiés ont la cote. Cependant, les traitements antibactériens, antiacariens ou antisalissures constituent un atout pour les revêtements textiles. Autre vecteur, la dalle plombante qui peut être métallique et se mettre en place par aimantation. La vogue du naturel privilégie les carrelages, les grès cérames occupant une place prépondérante, surtout lorsqu'ils sont décorés de motifs à l'ancienne.

On notera également l'amélioration des caractéristiques acoustiques des revêtements vyniliques associés à de la mousse et leur richesse de décors. Quant aux linoléums, ils sont plus souples, plus minces et moins fragiles.

Le parquet est très apprécié : large, mince (7 à 10 mm), traité en surface, il répond parfaitement à des exigences de résistance à un grand trafic.

PHOTO : La qualité surfacique des cloisons de plâtre facilite la finition.

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