Dijon : Orvitis transforme un foyer en résidence intergénérationnelle

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Des logements pour seniors installés dans le bâtiment des années 1970 ( en haut) côtoieront ceux pour étudiants et jeunes actifs dans l'aile ancienne (en bas).

A sa fermeture il y a cinq ans, le foyer des jeunes travailleuses de Dijon (Côte-d'Or) accueillait 117 jeunes filles. A partir de 2025, il devrait héberger une soixantaine de locataires de l'habitat social. Le bailleur Orvitis, qui l'a acquis auprès de la congrégation des Filles du cœur de Marie, mène en effet cette année les travaux de réhabilitation de ce projet de 6 M€ HT dont il a confié la conception à Tria Architectes.

Colocations. « Pour la première fois, nous allons proposer un habitat intergénérationnel », souligne Christophe Bérion, directeur général d'Orvitis. Des logements pour étudiants et jeunes actifs dans l'aile la plus ancienne (XVIIIe siècle) côtoieront en effet ceux pour seniors installés dans la partie en R + 6 élevée dans les années 1970, auxquels s'ajouteront 400 m2 à vocation tertiaire.

L'office public a obtenu une enveloppe du conseil départemental de Côte-d'Or, sa collectivité de rattachement, afin de financer les animations qui créeront du lien entre les locataires avec l'aide du futur gestionnaire de résidence. Il a aussi signé un partenariat avec l'association locale spécialisée Binôme 21 pour favoriser des colocations intergénérationnelles dans les deux T4 prévus dans le programme.

La déconstruction, engagée début 2024 par l'entreprise Pennequin, est arrivée à son terme. Les façades ont été conservées mais l'ensemble de 2 416 m2 a été mis à nu. « Sur les 500 t de déchets et gravats que nous avons évacués, 99 % sont réemployés ou valorisés », explique Pierre-Alexandre Pennequin, directeur de l'activité démolition. Les portes des anciennes chambres deviendront ainsi des portes de placard, les lavabos seront réinstallés dans les salles de bains et les vitraux de la chapelle intégrés dans les garde-corps des escaliers.

Livraison partielle mi-2025. Chargée du gros œuvre, l'entreprise GCBAT a pris le relais en septembre avec, parmi les défis qui l'attendent, la reprise des planchers en chêne dans l'aile en R + 1 du XVIIIe siècle. Ses poutres, qui ont brûlé, seront remplacées par de nouvelles en béton. Malgré cet aléa de chantier, le maître d'ouvrage espère tenir le calendrier, avec une livraison au moins partielle attendue mi-2025.

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