Equipe Lion Groupe Descartes Optimiser l’existant

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«Ce qui serait extraordinaire serait d’améliorer l’ordinaire », déclare le groupe Descartes qui écarte l’idée d’un plan idéal. Il formule à la place 90 mesures pour « optimiser, régénérer, réinventer » les potentialités de la région parisienne. Elles s’articulent autour de quatre thématiques avec, pour chacune d’elle, « un horizon à atteindre ».

La création de vingt villes. Pour le groupe Descartes, la périphérie souffre d’un fort déficit d’urbanité. Les neuf millions de Franciliens (hors Paris) correspondent à la population des 25 plus grandes villes françaises. Mais les équivalents de Lille, Bordeaux… n’existent pas, pas plus que leurs grands équipements, leurs Zéniths, leurs stades… La constitution de vingt ensembles urbains de 500 000 habitants permettrait l’organisation de nouvelles proximités et la mise en œuvre d’interactions entre transport et aménagement. Ils matérialiseraient le niveau intermédiaire entre local et métropolitain.

Du foncier disponible

Vingt mètres carrés de plus par logement. La situation de l’habitaten Ile-de-France est d’autant plus paradoxale que « le foncier n’est pas rare », estime le groupe Descartes, qui évalue le potentiel disponible à 268 km2. Cela suppose de contrer les logiques de rétention foncière et de faire muter de nombreuses emprises jusqu’alors « intouchables ». Il propose de construire sur les aires de parkings, dans les zones inondables, en bordure des voiries urbaines (suppression de l’amendement Dupont) préalablement « apaisées » (vitesse réduite à 50 ou 70 km/h). Autre mesure : favoriser la densité à toutes les échelles (pavillons, grands ensembles…).Une demi-heure de trajet en moins par jour. Plutôt que de terminer « la toile », le groupe Descartes préconise d’améliorer les segments prioritaires. Sa stratégie se développe selon trois axes : optimiser les réseaux existants, les hiérarchiser, les réguler ; articuler simultanément les nouveaux quartiers et les pôles d’emplois ; puis faire monter en puissance les réseaux de transport en commun.

Deux degrés en moins. Selon les simulations réalisées avec Météo France, cet objectif pourrait être atteint par une extension de 30 % des forêts franciliennes (soit 1 400 km2). Parallèlement, la filière bois pourrait être développée de 50 %.

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