Et si l'on cessait de mépriser le pavillonnaire ?

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Marie-Douce Albert

On adore le détester. Parce qu'il est associé à l'étalement urbain, aux trajets en voiture, à l'abomination architecturale et même au repli sur soi. Si le zéro artificialisation nette doit stopper la consommation inconsidérée des territoires, il n'empêche que le tissu pavillonnaire existe. Au 1er janvier 2022, l'habitat individuel représentait 55 % des logements, selon l'Insee. Et la population plébiscite cet idéal de la maison avec jardin. Il est temps sans doute de le prendre en considération. Beaucoup peut être fait : rendre ce parc souvent vieillissant moins énergivore, densifier le bâti, y introduire de l'espace public et de la mixité, mieux le raccorder aux centres urbains… Fin 2021, l'ordre des géomètres-experts remettait à la ministre du Logement d'alors, Emmanuelle Wargon, un rapport sur l'amélioration de l'habitat individuel, notamment l'existant. Le document a récemment été reposé sur le bureau de Christophe Béchu. A lui, maintenant, de s'en saisir.

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