Grand prix national de l'ingénierie : "Une grande variété de techniques au palmarès"

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Claude Martinand, président du jury, vice-président honoraire du Conseil général de l'environnement et du développement durable commente pour "Le Moniteur", le palmarès 2010 du Grand prix national de l'ingénierie. Le prix a été remis le 21 octobre dernier dans le cadre des 9èmes Rencontres de l'ingénierie organisées par Syntec-Ingénierie, fédération professionnelle de l'ingénierie.

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Claude Martinand, Vice-président du Conseil général de l’Environnement et du développement durable (CGEDD)

Comment caractériser le palmarès 2010 du Grand prix national de l’ingénierie, dont les lauréats seront récompensés le 21 octobre dans le cadre des neuvièmes Rencontres de l’ingénierie ?

Les quatre équipes primées (un grand prix, deux deuxièmes prix ex aequo, une mention spéciale) le sont pour des opérations moins visibles et emblématiques que celles des années précédentes. Mais on ne construit pas le pont de Rion-Antirion (grand prix 2006) tous les ans ! Le palmarès présente par ailleurs une grande variété de techniques : la construction d’un barrage, la réparation d’un tunnel, la dépollution de terres et la construction d’une usine.

Quels étaient vos critères de sélection ?

Le jury a récompensé des ingénieurs qui ont joué un rôle déterminant dans la conception et la mise au point d’un projet. Les quatre critères pris en compte étaient l’inventivité ou l’innovation déployée, la transversalité de l’action menée, l’apport spécifique de la fonction ingénierie (pas toujours facile à mettre en évidence pour des ingénieurs qui répugnent à mettre en avant des personnalités, préférant la notion d’équipe), et la contribution à une démarche intégrant les trois composantes du développement durable.

Qu’attendez-vous des prochaines éditions du concours ?

Ce cinquième Grand prix national de l’ingénierie, organisé à l’initiative du ministère du Développement durable en partenariat avec Syntec-Ingénierie et en association avec «Le Moniteur», est le dernier dont j’ai présidé le jury. Pour les prochains, je vais passer la main à mon successeur au CGEDD. Malgré les efforts de Syntec-Ingénierie pour les faire participer plus nombreuses, les petites structures d’ingénierie se sont montrées trop modestes jusqu’à présent, impressionnées par les grands projets primés. Les résultats du Grand prix 2010 devraient encourager les bureaux d’études de taille moyenne à concourir, pour présenter des projets de taille moyenne, tout aussi complexes et innovants que les grands ouvrages. Et, à côté des projets de construction neuve, on devrait voir de plus en plus de réalisations dans le domaine de la réhabilitation des ouvrages.

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Claude Martinand, Vice-président du Conseil général de l’Environnement et du développement durable (CGEDD) Claude Martinand, Vice-président du Conseil général de l’Environnement et du développement durable (CGEDD)
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Date de réponse 21/10/2025