Et de cinq ! Le groupe Réguillon, spécialisé dans les travaux d’aménagements publics dans le nord de l’Isère, vient de racheter une nouvelle entreprise afin d’étendre son champ de compétences. Le 30 octobre, Denis Dumont lui a en effet cédé sa société familiale, Dumont clean services, spécialisé dans le nettoyage de tunnels et la location de passerelles et de nacelles à géométrie négative.
Le groupe Réguillon absorbe ainsi une cinquième entreprise depuis sa création en 2011 – après Guillaud TP canalisations, SJTP Carrières, MTPe Réseaux d’énergie, Genevray entreprise paysagiste - et élargit son offre pour intégrer l’entretien et l’inspection des ouvrages d’art. « Ce rapprochement permettra une synergie avec les autres sociétés du groupe, ainsi qu'une ouverture vers les autres clients de Dumont Clean Services » souligne Michel Réguillon, son président. Le groupe souhaite ainsi proposer « un large panel de services aux clients et, en cas de baisse d’un secteur d’activité, les autres peuvent plus facilement compenser », poursuit-il.
Tunnels du Mont-Blanc, du Fréjus, de Fourvière...
Avec Dumont clean services, dont le siège est également basé dans l’Isère, Réguillon met la main sur une entreprise qui œuvre depuis plus quarante ans dans son domaine. Et qui se targue d’avoir entretenu « tous les tunnels de France ». Elle s’occupe notamment de celui du Mont-Blanc depuis 1981, du Fréjus, de Fourvière et de la Croix Rousse à Lyon. Ces clients sont à la fois les sociétés d’autoroutes ou concessionnaires que des bureaux d’études ou des sociétés d’entretien d’ouvrages d’art.
L’entreprise assure aussi être reconnue en Italie, au Luxembourg et en Suisse, notamment pour l’inspection à l’œil nu de ponts et de viaducs, avec ses nacelles et ses passerelles à géométrie négative qui permettent d’atteindre des zones difficiles d’accès sur les ouvrages d’art.
De quoi investir un créneau dans lequel les opérations de surveillance et d’entretien vont s’intensifier partout en France, prédit le groupe Réguillon qui va pouvoir compter désormais sur 120 salariés et réaliser un chiffre d’affaires de 18M€. Confortant sa présence dans le nord de l’Isère, il estime par ailleurs atteindre une « taille critique suffisante pour envisager sereinement une nouvelle stratégie en Rhône-Alpes dans les prochains mois ».