Le contexte
La toiture du chalet existant (sud - 10°) se prêtait bien à la mise en place de capteurs photovoltaïques. Acquistapace a fait le choix d’une autonomie électrique totale. La production annuelle (environ 4 200 kWh) suffira à alimenter tous les appareils électriques (dont la centrale de ventilation 3 en 1). La puissance (4 kWc) a été dimensionnée en fonction des besoins de la maison et dans l’idée de raccorder ultérieurement une voiture électrique (dimensionnement pour 15 000 km d’autonomie annuelle). D’où une belle surface de captage (27 m²) en toiture. En attentant la voiture électrique, le surplus de la production sera vendu sur le réseau électrique à 0,27 €/kWh (prix fixé sur vingt ans). Des appareils électroménagers faiblement consommateurs ont bien sûr été choisis pour la maison, tout comme les leds qui équipent tous les éclairages.
La mise en œuvre
Les seize modules polycristallins (d’une puissance unitaire de 250 Wc) sont posés en surimposition, pincés sur le joint debout avec une inclinaison de 15°. Leur cadre noir s’intègre parfaitement avec l’acier laqué. L’onduleur (Solaredge) a été choisi pour sa possibilité à raccorder des batteries. Tous ne le permettent pas. À terme, les batteries permettront de stocker l’électricité et de recharger une voiture électrique. Autre avantage de l’onduleur, la production photovoltaïque ne s’arrête pas dès qu’un module se trouve à l’ombre.
Deux coffrets de protection sécurisent l’installation électrique monophasée : l’un pour le courant continu produit par les panneaux, avec un parafoudre et un sectionneur ; l’autre en sortie d’onduleur après la conversion du courant continu en courant alternatif, avec un parafoudre et un disjoncteur différentiel. Ce dernier est raccordé au tableau électrique pour permettre l’autoconsommation de l’électricité produite.
L’organisation
Héliophoton est intervenu une fois la toiture achevée. Mais il a fallu passer la gaine à travers l’enveloppe isolée et étanche de la maison. « Un manchon spécial pour traversée de paroi est mis autour de la gaine, dans laquelle on introduit du silicone, avec un bouchon pour la sortie de câble », explique Simon Moureau, gérant de l’entreprise. L’installation a duré deux jours, avec deux personnes pour poser les panneaux. Il reste encore à prévoir la mise en service, la vérification de la conformité par l’association Consuel et le raccordement au compteur ErDF.




