La rénovation des verrières du métro aérien continue

Les travaux de rénovation de la verrière de la station du métro aérien « La Chapelle » (ligne 2), commencés le 13 juin, se poursuivent jusqu’au 2 septembre, sans interruption du service. La verrière de cette station, ouverte en 1903, est dans son état d’origine, sauf réparations ponctuelles. La pathologie est habituelle pour ce type de construction : verres cassés, joints qui se désagrègent, perte d’étanchéité, et donc risque de glissade sur les quais pour les voyageurs. Avec une difficulté supplémentaire : le mastic est amianté. Aussi l’échafaudage, qui englobe tout le bâtiment, a été conçu à l’intérieur de la station pour traiter l’amiante (étanchéité). « On ne touche pas à la charpente en acier. Elle est en bon état et sera repeinte. On intervient sur l’ossature métallique secondaire - l’appareillage pour supporter les verres. Il est prévu de changer tous les verres (au fil du temps, c’était un patchwork) : ceux de la verrière, des tympans et des rabats, pour y substituer un verre cathédrale armé. Les joints de mastic seront refaits avec des produits non amiantés », souligne Laurent Nitusgau, chef de projet à la RATP. Les verres seront remis à l’identique, l’ouvrage et la charpente étant classés, l’accord de l’architecte des bâtiments de France a été nécessaire. Coût global : 890 000 euros HT. Plusieurs entreprises participent à ce chantier : SGS (miroiterie, métallerie, vitrerie), GDR Cherpin (amiante) ; Echafaudeurs parisiens (échafaudage) et BTB (électricité). C’est la sixième verrière d’une station du métro aérien (lignes 6 et 2) que la RATP rénove. La régie a budgété pour 2013 les travaux pour la station « Barbès », toujours sur la ligne n° 2.