La thermique n’est pas le seul vecteur de décision

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Le cap très ambitieux du plan bâtiment Grenelle de 50 kWhep/m/an dans l’ensemble du parc d’ici à 2050, a des conséquences variées pour les métiers liés à l’isolation des combles. « Il revient à l’artisan de s’approprier les procédés, de disposer des moyens de mesure lui permettant de s’autocontrôler, de vérifier l’étanchéité à l’air du chantier », souligne David Morales, président de l’UNA Métiers du plâtre et de l’isolation de la Capeb, qui ajoute : « Les chantiers liés à la performance énergétique conduisent à un rapprochement des professions artisanales. » Même s’il est question de « rupture technologique » dans le neuf avec la RT 2012, plusieurs industriels soulignent que « les produits et procédés existants suffisent », les extensions de gammes (suspentes, membranes) ont été faites. « Le label BBC porté par Effinergie a bien préparé le terrain », remarque Caroline Lestournelle, secrétaire générale du Filmm. « En terme de tendance, la performance environnementale globale va revenir en première ligne. » Au-delà du neuf (la production annuelle équivaut à environ 1 % du parc), la mise à niveau de l’habitat individuel existant représente le plus gros de la tâche. Une étude réalisée pour l’Anah en 2008, situait à 3,5 millions le nombre des maisons d’avant 1975 non isolées, contre 5,2 millions pour celles qui l’ont déjà été. Bon nombre de maisons construites depuis (5,9 millions entre 1975 et 2000) mériteraient une isolation renforcée. Ces améliorations sont à l’initiative des particuliers, qui ont cependant souvent encore une préférence pour le changement de fenêtres ou de générateur d’énergie. A l’inverse, l’aménagement des combles dans un objectif de confort de vie et de gain de mètres carrés, exerce une séduction toujours aussi forte. Les acteurs du marché s’adressant aux particuliers communiquent donc sur ces thèmes. David Morales le reconnaît : « Par exemple, l’acoustique est au moins aussi importante que la thermique. Les gens veulent pouvoir écouter ou jouer de la musique. » Dominique Le Mir (Combles d’en France) analyse avec beaucoup de finesse, le cœur du marché de la transformation : des maisons post-années 1980, plus petites avec des fermettes en W (solution économique), leurs propriétaires accédants, les fameux « rurbains » voient leur enfants grandir. Il est beaucoup plus avantageux de transformer leur maison actuelle qu’en trouver une plus grande. Au-delà du bassin parisien, « le potentiel est immense dans le sud de la France », souligne Dominique Le Mir.

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