Dossier

La ville du quart d’heure, un séduisant concept à la loupe

Le chercheur Carlos Moreno propose une organisation urbaine prenant davantage en compte la dimension du temps, et donc la vie quotidienne des citadins. Alors que nombre de villes s’emparent de l’idée, « Le Moniteur » a sondé les acteurs de l’urbain sur sa pertinence. Les convaincus comme les sceptiques.

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Le principe de la ville du quart d'heure repose sur le recours aux modes de déplacements décarbonés, comme la marche et le vélo.

L’idée a tout pour plaire. En proposant une organisation de la ville fondée sur une réduction drastique des besoins de déplacement et désignée par la formule, quasi magique, de « ville du quart d’heure », le chercheur français d’origine colombienne Carlos Moreno a su convaincre nombre de collectivités d’adopter son concept.

Ces villes entendent désormais penser des règles d’aménagement qui permettront à leurs administrés d’accéder, en un quart d’heure, aux six fonctions indispensables au bon déroulement à leur quotidien. A pied ou à bicyclette, les citadins pourraient alors, depuis leur domicile, rejoindre leur travail, les magasins d’alimentation, le cabinet du médecin, l’école des enfants sans oublier des équipements sportifs ou culturels et des jardins publics.

Le concept est prometteur en termes de réduction des gaz à effets de serres, de meilleur usage des ressources mais aussi de bien-être des citoyens. Mais certains s'interrogent sur le repli sur soi des urbains qu'il risquerait de provoquer ou déplorent l'inadaptation d'un tel principe pour les zones diffuses.

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