Le caractère forfaitaire d’un marché d’entreprise peut-il exonérer un tiers de son obligation de réparer le préjudice ?

⚠️ HTML Subscription Block Access Rights – IPD Block Test
Construction - Responsabilités et assurances -
Réservé aux abonnés

Faits :

Un maître d’ouvrage confie à une société une étude du béton armé. Sur la base de cette étude, un marché forfaitaire est conclu avec une entreprise de gros œuvre. Au cours des travaux, l’entreprise s’aperçoit d’une erreur de calcul sur les proportions d’acier à employer. Un avenant au marché d’entreprise est conclu pour environ 80 000 €. Le maître d’ouvrage assigne le bureau d’études en remboursement de cette somme. La cour d’appel rejette sa demande au motif que, le contrat d’entreprise étant forfaitaire, aucun avenant de travaux supplémentaires n’avait à être conclu, le paiement complémentaire étant sans cause et le préjudice non réparable.

Décision :

Cet arrêt est censuré. La Haute juridiction distingue les deux contrats (d’entreprise et « d’études ») et retient que la faute commise dans le contrat d’études n’a pas à être neutralisée par le caractère forfaitaire de l’autre marché.

Abonnés
Baromètre de la construction
Retrouvez au même endroit tous les chiffres pour appréhender le marché de la construction d’aujourd'hui
Je découvreOpens in new window
Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !
Détectez vos opportunités d’affaires
69 - Caluire-et-Cuire
Date de réponse 21/10/2025