Le Lerm dans le giron du groupe d'ingénierie Setec

Les collaborations techniques de ces dernières années entre le Lerm et la Setec , et notamment la création il y a deux ans d'une filiale commune spécialisée dans les diagnostics bâtiment et génie civil, ont abouti à un rapprochement entre les deux entités, officialisé depuis le 15 novembre dernier. Pour Le Lerm, composé d'un bureau d'ingénierie et d'un laboratoire d'essais, qui avait atteint sa taille critique avec 70 personnes, son intégration au sein d'un groupe tel que la Setec est une belle opportunité. « Aspirés par la dynamique du groupe, nous allons pouvoir nous ouvrir à l'international, explique Bernard Quénée, Directeur général du Lerm ; mais aussi accéder à des marchés plus importants que ceux traités aujourd'hui ». Un argument de poids qui s'ajoute à celui du partage des valeurs et notamment celle de l'indépendance. Créé en 1957, Setec est aujourd'hui l'un des plus importants groupes français d'ingénierie. La totalité du capital étant détenue par les dirigeants et les principaux ingénieurs, Setec dispose d'une totale indépendance vis à vis des entreprises de construction, des banques et des groupes industriels. Fort de plus de 1 700 collaborateurs, le groupe est organisé en sociétés spécialisées par métiers, chacune conservant une échelle humaine afin de favoriser la responsabilité et la motivation des équipes ainsi que la relation directe avec ses clients. Sa force est d'accéder à des projets prestigieux parmi lesquels le tunnel sous la Manche, le viaduc de Millau, certaines des plus grandes tours de La Défense et le Centre de recherche en microélectronique de Crolles. Pour le groupe d'ingénierie, la synergie va jouer pleinement. « En faisant l'acquisition du Lerm, Setec a souhaité, au même titre qu'au travers des autres sociétés du groupe, pouvoir disposer d'un haut niveau de compétence , cette fois dans le domaine des matériaux entrant dans la constitution des grands ouvrages, en particulier pour répondre aux attentes de constructibilité, durabilité et de maintenance exprimées dans les cahiers des charges des PPP », souligne Jean-Michel Rivalland, Conseiller du président au groupe Setec.