« Avec 150 déchèteries aujourd’hui, et 50 de plus en 2020, nous n’attendons pas de connaître l’évolution de la réglementation sur les déchets pour être aux côtés des professionnels. Tout ne se passera pas en agences, il faut trier les déchets à la source, sur les chantiers. Nous sommes attentifs aux nouveaux modèles proposés par des start-up afin d’identifier ce qui aidera nos clients demain.
La concentration urbaine nous pousse à agir différemment. Comment un artisan s’approvisionnera-t-il demain ? Il faut des points de vente omnicanaux, avec des horaires adaptés. Les commandes devront être prêtes avant l’ouverture à 6 h, ce qui bouscule notre chaîne logistique et notre organisation RH. Nous allons vers une préparation de commandes indépendante de l’agence, sur de petites plates-formes hors des villes. Et nous prévoyons de passer de 35 à 70 agences dans Paris d’ici à cinq ans pour être toujours plus proches des chantiers ! Côté transport, les camions GNV et les chariots électriques se développent, et nous devons réfléchir à l’équipement des artisans. Sur nos points de vente, nous allons tester des véhicules électriques en libre-service, que nous pourrions charger avec les commandes passées.
Notre engagement passe aussi par de nouveaux modes constructifs. Nous voulons agir pour structurer la filière bois au niveau des scieries, afin de proposer plus de bois français. Et Saint-Gobain travaille sur la terre comme matériau : des milliards de m3 sont extraits chaque année dans le BTP, à nous de les valoriser.
Ensuite, les emballages constituent un axe important de travail avec nos fournisseurs, pour adopter des solutions plus durables. Enfin, nous devons renforcer notre vigilance pour proposer des produits ne posant pas de problème en termes de composition. La qualité environnementale doit intégrer notre PIM ! Cette ambition, partagée par nos 23 000 collaborateurs, est portée par un réseau de 2 000 points de vente, un tous les 9 km, qui nous donne les leviers pour agir. »