Accueil, service, nouvelles réponses techniques et architecturales… les parkings ont atteint l’âge de raison. A l’occasion de Parkopolis, les 7ème Rencontres internationales du stationnement qui se tiennent à Paris jusqu’au 8 juin, Le Moniteur dresse un état des lieux de ce marché prometteur pour les entreprises.
En effet, avec un parc vieillissant, les parkings publics représentent une véritable manne de rénovation pour les entreprises. Construits il y a entre 20 et 30 ans, la plupart d’entre eux ont dû faire face à une augmentation de la fréquentation générant pollution et dégradation. Pour cette raison, ils représentent un véritable potentiel de marché pour les entreprises. « Les villes ont des programmes réguliers de rénovation allant du colmatage des fissures et de la remise en peinture tous les 6 ans, au changement de l’éclairage, des portes coupe-feu ou encore à la réhabilitation des ascenseurs tous les 12 ans » explique François Le Vert, le délégué général de la Fédération nationale des Métiers du Stationnement (FNMS). Des programmes plus importants existent et reprennent ces différents travaux en y ajoutant la modification de la structure du parc, du plan de circulation, ou encore la déconstruction des escaliers pour les remplacer par des ascenseurs.
Quant à la création de nouveaux parcs, elle ne dépasserait pas la dizaine par an, toujours selon François Le Vert qui précise pourtant que certains facteurs urbanistiques devraient permettre l’accélération de leur développement. En premier lieu, il y a l’aspect intermodalité des transports : à l’occasion de la création d’une ligne de tramway, de métro ou de bus reliant un centre ville à sa périphérie, les collectivités sont enclins à construire en « bout de ligne » une structure d’accueil pour les véhicules. Cette démarche, fortement ancrée dans les pays d’Europe du Nord ou en Suisse, commence à faire des émules dans des villes comme Rouen ou Strasbourg.
Autre potentiel : celui des petites et moyennes communes qui cherchent à résoudre l’épineux problème du stationnement, et sont passées du gratuit au payant par horodateurs et envisagent aujourd’hui la création de parcs dédiés.
Thierry Devige-Stewart (article extrait du "Moniteur" du 3 juin)