Deuxième cause d’accidents graves et mortels dans le secteur du BTP, le risque routier est au centre de la charte signée mardi 5 février entre la Fédération nationale des travaux publics%%/MEDIA:1115434%%, la délégation interministérielle à la sécurité routière, la direction des risques professionnels de la Caisse nationale d’assurance maladie de travailleurs salariés (CNAMTS) et l’OPPBTP, organisme professionnel de prévention de la branche.
Une charte qui s’inscrit dans la continuité d’un précédent accord signé en 2009. « En concluant notre première charte de partenariat nous avions fait le constat que le risque routier professionnel était devenu une préoccupation majeure pour les entreprises de travaux publics. Quatre ans après, je tiens à souligner que les objectifs ont été tenus », a souligné Patrick Bernasconi, président de la FNTP.
Et les statistiques de la CNAMTS témoignent des efforts entrepris. En 2011, 450 accidents de mission (intervenus durant le temps de travail) ayant entrainé un arrêt de travail et 564 accidents de trajet (intervenus entre le domicile du salarié et l’entreprise par exemple) avec arrêt ont été enregistrés. Des chiffres en baisse de 8% par rapport à 2009.
Avec cette 2e charte, la FNTP souhaite aller plus loin. « Nous allons cibler nos effort en direction de 9 000 entreprises environ et 250 000 salariés des travaux publics », a précisé le président de la fédération professionnelle. En déclinant huit actions prioritaires comme l’organisation plus rationnelle des déplacements, l’équipement des véhicules utilitaires légers, le non usage du téléphone mobile durant les déplacements ou encore la lutte contre la consommation d’alcool ou de drogues.