En fin d'année, les porteurs de projet de la ligne nouvelle du Sud-Ouest (LNSO), axe ferroviaire à grande vitesse qui doit relier Bordeaux (Gironde) à Toulouse (Haute-Garonne), d'une part, et Dax à l'Espagne, d'autre part, se sont réunis à deux reprises.
Le 6 décembre d'abord, à l'occasion du Copil LNSO qui a porté sur l'organisation des futurs marchés de conception et de construction de la ligne. La section Bordeaux-Toulouse sera divisée en deux tronçons, chacun régi par un marché de conception-réalisation qui intégrera le génie civil (terrassements, ouvrages d'art) et les équipements ferroviaires (voies, caténaires). Les systèmes (signalisation et télécommunications) feront l'objet d'une démarche distincte sur l'ensemble du projet. Quant à la section sud Gironde-Dax, elle fera l'objet d'un seul contrat de conception-réalisation pour le génie civil et les équipements ferroviaires. SNCF Réseau organisera une convention au printemps 2025 pour informer plus en détail les entreprises sur les contours des consultations qui seront lancées dans l'année.
Dialogue transfrontalier. Lors d'une journée de travail le 12 décembre, l'avancée des travaux des deux côtés de la frontière a été étudiée (aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux [AFSB] et au nord de Toulouse (AFNT) et la ligne à grande vitesse (LGV) Vitoria-Gasteiz-Bilbao-Saint-Sébastien/frontière française, côté espagnol), l'objectif étant de connecter les deux réseaux. Les deux pays ont partagé leur vision, la région Occitanie et la délégation espagnole ayant échangé sur leurs politiques en matière de LGV, le financement des infra structures, l'ouverture à la concurrence pour les trajets, les prévisions de trafic transfrontalier, les intérêts communs France-Espagne en Europe et la construction d'une initiative de coopération transfrontalière avec les LGV à l'est et à l'ouest de la chaîne des Pyrénées.