Finalement, les élus régionaux ne se prononceront que le 27 novembre sur la convention de financement du tramway des Maréchaux sud (TMS). D'ici là, le groupe de travail, présidé par Jean-Paul Huchon, composé de représentants de la mairie de Paris, des maires des communes concernées par le tracé du tramway, de conseillers généraux (Hauts-de-Seine et Val-de-Marne) et d'élus régionaux, aura entendu tous les acteurs concernés par ce projet et remis ses conclusions. Et en attendant, les travaux préparatoires, engagés par la ville de Paris le 15 juillet dernier, se poursuivent.
La RATP choisit Alstom
La délibération, qui devait être présentée à la commission permanente du 25 septembre, autorise la région à financer le TMS à hauteur de 120,6 millions d'euros (sur un total de 214,11 millions d'euros HT) et individualise l'autorisation de programme correspondante. La veille, Jean-Paul Huchon avait été saisi d'une demande de report de ce dossier par les présidents des groupes UMP et UDF, qui réclamaient davantage de dialogue avec les communes riveraines et menaçaient, à défaut de ne pas voter la convention de financement.
Si ce renvoi ne remet pas en cause, pour l'instant, le calendrier du chantier du tramway, il oblige la ville à prendre à sa charge la part de la région sur les travaux préparatoires, évalués à 1,42 million d'euros HT (dont 0,24 million apporté par l'Etat). En effet, le conseil régional ne peut pas financer les travaux engagés antérieurement à la décision de son assemblée. Pour la même raison, la région ne participera pas à la construction du garage atelier et du traitement du souterrain de la porte d'Italie.
Par ailleurs, la RATP a retenu le groupe Alstom pour la fourniture du matériel roulant. Une commande de 70 rames Citadis (45 m de long, 2,65 m de large) va lui être passée (après l'aval du Syndicat des transports d'Ile-de-France) pour un montant de 181 millions d'euros.
