Si on peut suivre la CICF sur son constat de la baisse de la rémunération de la maîtrise d'oeuvre bâtiment par le double effet de la baisse des prix et de la diminution des taux, si on ne peut être que d'accord sur un mode d'évaluation du travail de maîtrise d'oeuvre autre que le pourcentage, la chute de l'article , le "Focus" de François Amblard qui semble traiter les architectes de voleurs est particulièrement inadmissible.
Les architectes qui assument dans la plupart des cas le rôle de mandataire de l'équipe de maîtrise d'oeuvre consacrent tant au niveau des études qu'à celui du chantier un nombre d'heures de travail qui n'a rien à voir avec celui des ingénieurs et autres économistes.
François Amblard aurait été mieux inspiré de se rapprocher des organisations représentatives des architectes pour mener une action cohérente plutôt que d'étaler sur la place publique des différends qui au demeurant n'existent peut être qu'avec les adhérents de la CICF.
Les échos que nous avons des architectes pointent les difficultés qu'ils rencontrent avec nombre de bureaux d'études techniques quant au contenu de leurs prestations et du manque de rigueur dans le respect des délais.
Quant au projet "d'assister la maîtrise d'ouvrage dans ses choix de rémunération de la maîtrise d'œuvre", je considère qu'il s'agirait là d'une entreprise de délation que nous ne manquerions pas de poursuivre.
Je rappellerai pour mémoire que le combat de la CICF contre les PPP aura été de bien courte durée et que la situation des ingénieurs conseils, comme celle de la plupart des architectes est directement liée à un refus de combat commun pour préserver la compétence pourtant bien réelle des petites structures de la maîtrise d'oeuvre.
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