- A son tour, l'ordre régional Ile-de-France des architectes édite en 1000 exemplaires un contrat type de coordonnateurs santé sécurité, comportant un cahier des clauses générales (CCG) et un second des clauses particulières (CCP). « On a voulu un contrat simple pour l'architecte, accessible et synthétique, dans la même veine que notre contrat-type d'architecte » plaide Philippe Gallois, architecte-coordonnateur, responsable de la commission formation de l'ordre et formateur de coordonnateurs.
« Aujourd'hui, poursuit-il, on dénombre environ 2 000 architectes formés à la coordination de chantiers sur les 26 000 inscrits à l'ordre.
Tous les architectes devraient être coordonnateurs, nous avons là un véritable rôle d'information et de conseil à jouer auprès des maîtres d'ouvrage, notamment les syndics qui ne connaissent pas les textes ».
Simplifier le travail du coordonnateur
« Notre contrat type est orienté vers l'assurance et on a tenté de prévoir les différents aléas susceptibles d'intervenir en cours de contrat : délais d'exécution qui augmente, nombre d'entreprises qui gonfle en cours de réalisation du chantier... » La Maaf, qui assure 90 % des architectes selon Philippe Gallois, a apporté son concours à l'ordre pour éviter certains écueils. Parallèlement, l'ordre édite, à 1000 exemplaires, un registre journal type. Ici aussi, l'idée directrice est de « simplifier le travail du coordonnateur, qui n'a plus qu'à remplir les cadres préétablis (noms de l'entreprise, coordonnées des différents organismes à joindre, lieu du chantier..). ».