Le CSTB les définit comme « des systèmes constitués de membranes souples, produits adhésifs, mastics et autres pièces dédiées permettant de réaliser l’étanchéité à l’air des parois de bâtiment (1) ». Ce segment devrait faire un bond en avant. Car depuis le 1er janvier 2013, avec la RT 2012, les exigences requises jusqu’alors pour obtenir le label BBC valent pour tout le résidentiel neuf. Soit un niveau de perméabilité à l’air de 0,60 m3 par heure par m2 en maison individuelle et de 1 m3 par heure et par m2 en logement collectif. Des performances devant être vérifiées, en fin de chantier, par un test d’infiltrométrie. Le succès du label BBC (117 000 logements ont reçu le label Effinergie, réalisés pour la plupart entre juin 2010 et décembre 2012) a permis d’amorcer le marché. L’accélération attendue avec l’entrée en vigueur de la RT 2012 serait-elle déjà mesurable ? Ce serait trop tôt pour le dire. Plusieurs mois séparent la phase permis de construire des mises en chantier. A l’évidence, le recul des autorisations ne peut qu’écorner les prévisions trop optimistes. En outre, la RT ne donne en matière de perméabilité qu’une exigence de performance, non de moyens… Or la crise n’est pas sans effets sur le comportement des acteurs : maîtres d’ouvrage (désormais « contraints », sont-ils prêts à miser sur ces systèmes autant que le faisaient les pionniers de la maison passive ou BBC ?), entrepreneurs (vont-ils bien se servir des produits dédiés ?), négociants (quand vont-ils stocker ?)… Les industriels ont en tous les cas répondu présent…



