Après les récents effondrements de la falaise nord de Wimereux entraînant l'expropriation d'une villa centenaire, puis sa destruction, la commune avait commandé une étude auprès du cabinet Hydro-Géo. Celui-ci prévoit que le recul de la falaise entraînera la destruction d'une quarantaine de maisons d'ici à 2050 et plus d'une centaine au-delà de 2100.
Pour lutter contre cette érosion due à la mer, autant qu'aux infiltrations pluviales et au gel, il préconise la mise en place d'une banquette rocheuse pour bloquer le pied de la falaise, d'un reprofilage de l'ensemble, d'une piste haute engazonnée et d'un dispositif de puits drainants. Coût total de l'opération : 6,1 millions d'euros (40 millions de francs), qui seront pris en charge par la ville, maître d'ouvrage, aidée de la communauté d'agglomération, et surtout du département et de la région si l'Etat participe.
Or, dès la première tranche de 4 millions d'euros, qui devait démarrer en septembre, l'Etat ne s'est finalement engagé que sur la partie concernant strictement la défense contre la mer, c'est-à-dire la banquette d'enrochement (1,5 million d'euros), à hauteur de 30 %. Ne parvenant pas à réunir les fonds nécessaires, la commune n'a pu lancer les travaux.