A trois ans de la livraison de la troisième ligne de métro toulousaine - 27 km et 21 stations -, la Ville précise ses ambitions urbaines. « Nous élaborons une programmation qui influencera la mobilité à long terme dans la métropole, avec le parti pris de desservir les zones qui concentrent le plus grand nombre d’emplois, comme Blagnac et Colomiers ou encore Montaudran et de faciliter les trajets domicile-emploi. En effet, on estime que d’ici dix ans, 20 000 emplois supplémentaires viendront s’ajouter sur l’épine dorsale de la ligne C », avance Jean-Luc Moudenc, maire (DVD) de Toulouse.
Six équipes d’urbanistes.
Le parcours, compte tenu de sa longueur, a été divisé en six séquences, et chacune a été confiée à une équipe d’urbanistes. Les volumes programmés prévoient la construction de 28 000 logements, dont 60 % vendus à prix maîtrisés et 40 % sur le marché libre. « Nous souhaitons aussi des aménagements qui végétalisent la ville, diversifient l’offre de logements et tiennent compte des particularités des quartiers traversés », insiste Karine Traval-Michelet, la maire (PS) de Colomiers, qui accueillera les stations Colomiers Gare et Fontaine-Lumineuse. Une programmation qui reste soumise à l’approbation du PLUi-H, prévue en fin d’année et qui sera mise en œuvre après les élections municipales.