Cinq régions ont été choisies pour le test de mise en place du prêt à la reprise d'entreprise (PRE): l'Auvergne, la Lorraine, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie et Rhône-Alpes, a annoncé la Banque du développement des PME (BDPME).
La période de test, qui portera jusqu'en décembre sur 1000 opérations, "sera mise à profit pour valider la pertinence des caractéristiques du PRE, destiné à sa cible privilégiée: les transmissions de très petites entreprises saines qui, sans ce produit, n'auraient pas trouvé spontanément leur financement bancaire", a souligné la BDPME.
Les cinq régions choisies ont été "déterminées en fonction de leur représentativité du tissu économique et financier français", a expliqué la BDPME, précisant qu'elle effectuera, pendant cette période de test, l'instruction des dossiers transmis par les banques.
L'objectif du PRE est de "faciliter le financement de la reprise d'une entreprise de moins de 10 salariés par une personne physique ou une autre très petite entreprise".
En présentant le prêt la semaine dernière, le ministère français de l'Industrie relevait "qu'actuellement, près de 700000 chefs d'entreprises ont plus de 50 ans, soit un tiers, alors qu'ils n'étaient que 550000 il y a 10 ans, et que dans les 10 prochaines années, plus de 450000 entreprises sont appelées à changer de main du fait de la cessation d'activité du chef d'entreprise".
"Il importe de bien préparer ce renouvellement, à la fois pour le dynamisme de notre économie et pour l'emploi, ces entreprises représentant 2,5 millions d'emplois", soulignait le ministère.
Le PRE doit compléter le prêt à la création d'entreprise (PCE), disponible notamment pour les transmissions d'entreprises d'une valeur inférieure à 45000 euros.
Au-delà de ce seuil, les repreneurs d'entreprise pourront désormais avoir recours au PRE, d'un montant compris entre 8000 et 32000 euros, en accompagnement d'un apport personnel de même montant et d'un prêt bancaire au moins égal au PRE.