Après le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Suède et l'Allemagne, EDF va commercialiser une électricité "verte" auprès de ses clients consommant plus de 16 GWh. Celle-ci représente actuellement 20% de la production l'EDF et est issue aussi bien de l'hydraulique que de l'éolien en plein développement, en passant par le biogaz, la biomasse, la géothermie ou encore le photovoltaïque.
Baptisée "Option Equilibre", l'offre d'EDF s'adapte à tout contrat en cours ou à venir. Ainsi le client peut acheter tout ou partie de son électricité dans le cadre d'Option Equilibre. "Bien évidemment, il y a un léger surcoût, précisent les responsables d'EDF. Il peut varier entre 1 et 3% et s'explique par les investissements réalisés dans les moyens de production dédiés et par la nécessité d'accréditer les centrales". Les sites de production sont en effet audités, certifiés et contrôlés par l'association Observ'er (Observatoire des Energies Renouvelables), représentant en France l'organisme européen indépendant RECS (Renewable Energy Certificate System).
De son côté, EDF s’engage à injecter sur le réseau électrique national un kWh d’électricité produit à partir de ses propres sites d’énergies renouvelables en contrepartie de chaque kWh acheté par le client dans le cadre de cette nouvelle offre.
Un potentiel de clientèle grandissant
Pour convaincre les futurs clients de s'acquitter de ce surcoût, EDF met en avant les retombées dont ils bénéficieront en terme d'image : dès lors qu'une entreprise consommera plus de 15% d'énergie verte, elle pourra utiliser dans sa communication la marque "Option Equilibre", démontrant ainsi son engagement dans une politique de développement durable.
Potentiellement, l'Option Equilibre peut d'ores et déjà concerner 2300 sites. Début 2003, l'abaissement de 16 à 7 GWh du seuil d'égibilité permettra à EDF de prospecter 150 000 sites.
Enfin, en 2004, l’offre pourra être proposer à tous les clients, à l'exception des particuliers.
Thierry Devige-Stewart
