Formatech, la convention d'Eqip, a tenu sa 5e édition, les 5 et 6 septembre à Lille. L'événement est plus que jamais axé autour des séminaires de formation proposés par les 150 fournisseurs (sur un total de 200) du groupement d'intérêt économique (GIE) né de la fusion de Fédis et de Seba. Aujourd'hui, le groupement réunit 21 groupes pour 43 sociétés, toutes présentes lors de l'événement qui a accueilli près de 1 200 participants.
Périmètre d'Eqip stable. Officiellement né au début de l'année 2017, Eqip avait prévu d'achever les opérations de consolidation des activités des deux groupements à la fin de l'année 2019. « Nous aurons quelques mois d'avance sur l'horaire », assure Jean-Michel Decoux, secrétaire général du GIE, « notamment du côté des contrats avec les fournisseurs qui seront tous sous périmètre Eqip dès le début de l'année prochaine ». Il précise que le périmètre du GIE ne devrait guère évoluer dans les prochains mois, avant d'ajouter : « Tout simplement parce que les indépendants spécialistes de la quincaillerie et encore non liés à un groupement se font rares. »
Promotion du Campus Eqip. C'est au cours de la soirée de gala traditionnelle que les diplômes de la première promotion du Campus Eqip (1) (82 % de diplômés parmi les 56 élèves) ont été remis. La deuxième promotion devrait entamer ses travaux au mois d’octobre, probablement avec un effectif similaire.
Autre temps fort de cette soirée, l'intervention de Stéphane André, directeur général du groupe École Rubika, ancien officier sur sous-marin. Celui qui est aussi CEO de l'Association Progrès du Management, dans une prise de parole fort apprécié, a évoqué le management des hommes, les rapports humains…
Parmi les sujets de conversation fréquemment abordés au moins pendant les repas, les perspectives économiques à court terme. Eqip, qui revendiquait encore un taux de croissance annuel d'environ 7 % à fin juillet 2018, anticipe un ralentissement du rythme d'ici à la fin de l'année. La faute, bien sûr, à la mauvaise orientation actuelle des indicateurs du bâtiment.
Tarifs des fournisseurs. Cette anticipation a d'ailleurs fourni la matière à un message transmis par Philippe Nantermoz (qui partage la présidence d'Eqip avec Éric Setin) aux 150 fournisseurs présents. « Ces dernières années, les variations à la hausse des prix d'un grand nombre de matières premières ont pu justifier des hausses de tarifs. Or, depuis quelques mois, les cours de nombre d'entre elles sont fortement orientés à la baisse. Je comprendrais donc mal dans ce contexte des hausses de prix importantes », a-t-il affirmé en substance.
