«Oui, nous sommes ambitieux lorsque nous annonçons notre volonté d’accroître notre chiffre d’affaires de 50% entre 2011 et 2016, affirme Jacques Guyot, Pdg de Geb. Mais nous nous donnons aussi les moyens d’atteindre cet objectif». Ainsi, la marque a identifié de nouveaux débouchés à son expertise et prospecte des réseaux commerciaux qu’elle avait peu ciblés jusqu’à présent, comme les piscinistes, notamment avec sa gamme Pool lancée en 2012, les jardineries et les Lisas.
La croissance externe et l’exportation sont aussi des relais de croissance pour le groupe. Geb vient ainsi de racheter Diprosane, basée en Côtes d’Armor et en liquidation judiciaire depuis février 2013. Cette société lui fournissait ses produits d’entretien des cheminées. Le groupe a également acquis en début d’année, via sa filiale allemande Fermit, l’entreprise Arnold Ophoff, positionnée sur l’industrie. L’international est d’ailleurs une priorité pour le groupe qui vise les 15% de CA à l’export en 2013. Il a par ailleurs ouvert en 2012 une deuxième filiale commerciale à l’étranger, en Russie.
Plus d'un million d'euros investis en 2012/2013
Enfin, Geb est actif sur le e-commerce depuis 18 mois. «Cela nous permet de vendre des références spécifiques que nos clients finaux ne trouvent pas facilement dans la distribution, justifie le Pdg de Geb. C’est aussi un moyen d’avoir un lien direct avec l’utilisateur et de tester des nouveaux produits.»
Le groupe Barthelemy soigne également la dynamique de son entreprise phare en France, Geb Sas, avec plus d’un million d’euros d’investissements prévus en 2012/2013 sur son outil de R&D et son usine de Nanteuil le Haudoin (Oise). Un site particulièrement performant sur sa gestion de la qualité et son taux de service (99,8%). «Nous investissons aussi dans les ressources humaines, note Jacques Guyot. Nous venons de créer une direction du développement, un poste d’audit de gestion pour gérer la croissance à venir, une cellule dédiée à l’export. Nous avons renforcé l’équipe de la R&D avec l’arrivée de deux techniciens supplémentaires».