En présentant ses prévisions pour 2011, Didier Ridoret, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), a fait preuve d’un optimisme mesuré. L’année qui s’ouvre devrait enfin enregistrer la fin de l’écroulement sur le logement neuf, avec une reprise estimée à 9,6 %. Dans le vert aussi, l’amélioration-entretien devrait se contenter d’un faible rebond de 1,8 %, dû sans doute aux difficultés persistantes du non-résidentiel. Avec une nouvelle chute estimée à 9,2 % pour le neuf, ce secteur n’offre « pas de réelle perspective de reprise à court terme », estime-t-on à la FFB. Résultat, la croissance de l’activité en 2011 devrait se limiter à 2,2 %. Pas de quoi rattraper le recul de l’an dernier (- 3,4 %), mais suffisant pour relancer l’emploi. Jusqu’à 15 000 postes salariés et intérimaires devraient être créés, soit autant que le nombre d’emplois détruits en 2010.
