La pose symbolique, le 5 juin, de la première pierre du bâtiment, qui abritera sur la ZAC Niel à Toulouse (Haute-Garonne) le rectorat de l'académie de Toulouse, est un événement attendu depuis longtemps. Lancé en 2002, le projet a connu de nombreuses vicissitudes liées notamment aux fouilles archéologiques et à la révision du programme compte-tenu d'ajouts et de retraits de servic
Choisie en 2005 à l'issue d'un concours lancé par le rectorat pour le compte du ministère de l'Education nationale, l'équipe de maîtrise d'œuvre conduite par Laurent Gouwy de l'agence toulousaine GGR Architectes (Gouwy Grima Rames) n'a ainsi repris les études d'avant-projet sommaire qu'en juillet 2010.
15 550 m2 de shon
Les retards dans un projet, qui achèvera la première tranche de l'aménagement de la ZAC Niel, n'ont pas entamé la bonne humeur de Pierre Cohen, le maire de Toulouse, qui a tenu à saluer « le geste fort du gouvernement qui a affiché sa priorité et la volonté de mettre au cœur de la région un bâtiment mis au service des usagers, des enseignants ... ».
Se développant sur cinq niveaux (un rez-de-chaussée et 4 étages), sans compter un parking souterrain, le futur bâtiment (15 550 m2 de shon) regroupera les services du rectorat, de la direction des services départementaux de l’Education nationale de la Haute-Garonne et de la délégation régionale de l’ONISEP. Environ 800 agents seront accueillis sur ce nouveau site qui abritera également une restauration collective.
Des règles édictées par Gabriel de Hoÿm de Mariem
Respectant l'ordonnancement de l'ancienne caserne militaire Niel, le rectorat s'intégrera dans une aille, dont il occupe les deux tiers. Le projet respecte aussi les règles édictées par le cabinet de Gabriel de Hoÿm de Mariem, architecte de la ZAC Niel, en termes de volumétrie en forme de peigne et au niveau de la façade qui donne sur le jardin.
«La construction va présenter un front bâti à l'identique des constructions qui lui font face de l'autre côté du jardin. Côté rue, le bâti est aussi à l’alignement en R+1 et reçoit la volumétrie des peignes. Ses façades sont plus libres, même si elles restent en harmonie avec les règles imposées : même trame porteuse, même matériau réinterprété. Une liberté dans les percements permet de mettre plus en valeur la force de l’ordonnancement imposé côté jardin », détaille Laurent Gouwy, architecte chez GGR.
En termes de matériaux, la plaquette de terre cuite sablée, couleur rouge toulousain, et le béton apparent pour les éléments particuliers dominent.
La fin des travaux d'un projet, qui représente un coût de 22,4 millions d'euros HT, est prévue pour fin 2014. La mise en service est prévue en février 2015. Parmi les entreprises lauréates du chantier figurent le groupement Cari (groupe Fayat)/Socotrap pour le lot gros œuvre, charpente-couverture, étanchéité et serrurerie, ainsi que Les briqueteurs réunis pour les parements de façades en briques.
