Redonner de la visibilité au consommateur ! Alors que les importations françaises de parquets massifs en feuillus et résineux ont connu un boum spectaculaire depuis dix ans - notamment celles issues d'Asie du Sud-Est -, l'Uffep prend le taureau par les cornes. Début juin, lors du Carrefour international du bois à Nantes, le porte-parole des fabricants et entrepreneurs du secteur a, en effet, présenté sa marque collective ; alors que le député Yves Jégo vient de remettre au président de la République un rapport sur l'éventualité d'un label made in France. Pour être titulaires de la nouvelle griffe, les fabricants français de parquets massifs ou contrecollés doivent respecter certaines conditions. À savoir : des produits fabriqués en France à 100 %, de l'usinage à l'application des finitions ; favoriser des bois de pays lorsqu'il s'agit d'essences localement disponibles puisque les industriels doivent recourir à 100 % des bois utilisés en contrecollé et au moins 90 % en massif. Il leur faut aussi utiliser des bois exclusivement écocertifiés (Pefc, FSC ou autres systèmes reconnus). Enfin, le suivi de production doit être identifiable et traçable, mais aussi respecter une démarche qualité au-delà des exigences réglementaires ; notamment sur le SAV et les normes sanitaires liées aux émissions de COV. Les contrôles seront effectués par le FCBA. À ce jour, sept fabricants peuvent se prévaloir de la marque. Une vingtaine pourrait l'être à terme.
