Les architectes allemands Auer+Weber+Assoziierte construiront le «learning-center» de Lille

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La fameuse bibliothèque ronde de l’université Lille 1 va connaître une transformation profonde. Un projet de 19 millions d’euros dans le cadre du plan campus de Lille.

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Le «learning-center», nouvelle bibliothèque ronde de l’université Lille 1

En 2015, à la livraison du « Learning-Center », les étudiants de la Cité Scientifique de Villeneuve-d'Ascq (59) ne reconnaîtront plus leur bibliothèque ronde, œuvre de l’architecte Noël Le Maresquier (Grand Prix de Rome). Ce bâtiment remarquable du modernisme architectural n’est plus adapté aux usages modernes liés aux nouvelles technologies. Le concours que viennent de remporter les architectes munichois Auer+Weber+Assoziierte prévoit une restructuration lourde du site sous maîtrise d’ouvrage du conseil régional Nord-Pas-de-Calais avec la programmation scientifique de l’Université Lille 1.

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Vue de la nouvelle bibliothèque Vue de la nouvelle bibliothèque (Julia Schmid)

Sur 7300 m² de surface utile, les architectes proposent une bibliothèque de consultation avec ses magasins, un complexe évènementiel avec amphithéâtre et espaces d’exposition, des espaces de restauration et de logistique. Le bâtiment construit dans les années 1960 est bien sûr conservé, mais totalement restructuré. Il est même magnifié par « un geste architectural et paysager », selon les architectes qui excavent le terrain qui cercle le bâtiment central pour y placer un parvis et un vaste auvent ondulé et percé de larges ouvertures. « Il jouxte la façade circulaire de la bibliothèque, tout en ménageant des zones de contact ouvertes avec le ciel, servant ainsi d’éclairage zénithal pour les espaces couverts », expliquent les architectes. « Ainsi ourlé, l’appel visuel de l’entrée principale, spacieuse et riche de transparences, conduit le public jusqu’au cœur du dispositif, en communication avec les étages supérieurs ».

Centralité renforcée

Le projet étend largement l’emprise de la bibliothèque historique, sans en réduire la fonction centrale dans la Cité Scientifique. « Le parti architectural et paysager amplifie la sensation de centralité, en insistant sur celles de profondeur et de convergence ». Les nouveaux bâtiments se veulent discrets, « l’architecture épouse la topographie et les nouveaux bâtiments, par le jeu de leurs toitures légèrement mouvementées, sembleront se fondre dans le sol et affleurer du paysage ».

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