Lyon s’offre une ligne verte

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Avec une identité végétale forte et volontariste, le deuxième tronçon du tramway lyonnais T4 affirme les principes de « nature urbaine » déjà mis en œuvre sur la première phase du linéaire.

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Végétalisation de la seconde phase du T4

Le tramway lyonnais T4 reliait jusqu’à présent les quartiers Sud de la ville à Vénissieux. À ce linéaire de 10 km livré en 2009 s’ajoutent désormais 2,5 km supplémentaires pour faire du T4 la seule transversale Nord/Sud de l’agglomération lyonnaise tout en reliant deux grandes universités : La Doua (Lyon 1) et la Manufacture des Tabacs (Lyon 3).

Un ruban végétal

Ce nouveau tronçon s’exprime d’abord et avant tout, en fonction des contextes traversés, par la végétalisation de la plateforme et la plantation des sur-largeurs avec des alignements d’arbres, y compris au niveau des stations d’arrêt où des rubans verticaux de grimpantes complètent le tableau végétal dans un milieu à priori aride et peu propice à la réception d’un tel traitement.

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Les sur-largeurs de la plateforme ont été plantées d’alignement et de plantes basses. Les sur-largeurs de la plateforme ont été plantées d’alignement et de plantes basses.

La scénographie lumineuse

Si ce nouveau projet joue avec les contrastes que permet son identité végétale imaginée par les paysagistes de l’agence Ilex, il reste néanmoins en cohérence avec le plan lumière de la ville de Lyon. Un travail de conception a ainsi été mené sur l’éclairage du linéaire, dans la continuité de la première phase. Objectifs : optimiser les différents lieux d’attente, assurer une « performance énergétique » répondant aux exigences actuelles et mettre en place une scénographie lumineuse qui puisse renforcer, pendant la nuit, l’image déjà affirmée de « ligne verte » du T4 par des jeux de suggestions lumineuses du végétal. En journée, la lumière adoucit les points les plus durs du parcours, notamment les tunnels, en créant des ambiances récréatives.

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Le traitement végétal des abords s’exprime en fonction des contextes traversés. Le traitement végétal des abords s’exprime en fonction des contextes traversés.

Une complexité opérationnelle

Les nombreuses infrastructures présentes sur le secteur ont entraîné une certaine complexité technique que le projet tente de fluidifier : passage en tunnel sous un bâtiment historique (la maison du Directeur de la Manufacture des tabacs), passage au-dessus de la ligne de métro, interventions le long de la voie SNCF. Au-delà de cette complexité technique et au regard des grands tènements riverains de cette ligne, le projet a nécessité une concertation institutionnelle conséquente (Direction de l'Université, Maison de la Justice, Administration Pénitentiaire, Monuments Historiques pour la Manufacture des Tabacs etc.) tout en composant avec les nombreux chantiers en cours sur ce territoire en mutation (projets de la Part Dieu, ZAC Berthelot, bâtiment des nouvelles archives départementales, tramway T31AM).

Des signes identitaires

Cette opération à la croisée des échelles de la ville, combine prospective urbaine à l'échelle de la ligne T4 et maîtrise d'œuvre d'espaces publics. Il comprend également un volet conséquent de design urbain avec une attention toute particulière portée au traitement des ouvrages d'arts, à la serrurerie (fonderie d'art le long de la Manufacture) de même qu’aux signes identitaires de cette nouvelle phase du T4 (sérigraphie de l'ascenseur Jean Moulin, lanternes sur poteaux LAC)...

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