« La semaine dernière, j’ai travaillé avec une partie de mes salariés sur la future organisation des chantiers. J’ai équipé chaque véhicule d’un kit, comprenant notamment du désinfectant, du gel hydroalcoolique, des gants, bref tous les moyens de protection. Les masques nous manquent encore. J’ai passé une commande de 100 masques alternatifs, soit 10 par salarié, auprès d’un fabricant d’Orléans, que je devrais recevoir au cours des prochains jours. Il nous reste quelques masques FFP2, utilisés pour nous protéger de la poussière de bois, que utilisons depuis le mardi 14 avril et la relance d'activité.
Nous avons appelé tous nos clients en leur soumettant la fiche d’évaluation proposée par l’OPBBTP. En leur faisant valider le questionnaire, il s’agit de les sensibiliser. Bien que nous soyons rarement présents en intérieur, nous désinfectons tous les endroits où nous avons eu un contact ainsi que les matériels et outillage passés de main en main. Et nous nous déplaçons à raison d’une personne par véhicule.
La semaine passée a permis de sensibiliser à nouveau mes salariés sur les gestes barrières. Ils ont le choix. On ne leur impose pas de revenir, mais ce sont des personnes habituées à travailler en extérieur qui, en outre, sont satisfaites des précautions que nous avons mises en place Nous allons décaler la reprise de deux de nos cinq chantiers en cours, un chantier public ainsi qu’une maison neuve où la question de la co-activité n’a pas encore été réglée. Au total, nous aurons eu quatre semaines d’arrêt d’activité. Nous n’allons pas augmenter nos prix dans l’immédiat, mais il va falloir bien comptabiliser ce que la Covid-19 nous coûtera. L’objectif est de terminer le moins mal possible l’année 2020. »