La nette amélioration des délais de paiement s’est traduite par un impact économique positif sur la trésorerie des PME. En contrepartie, les clients de ces PME ont dû accomplir des efforts pour amener les délais de paiement de leurs dettes fournisseurs dans les limites de droit commun à compter du 1er janvier 2009, en l’occurrence 60 jours nets ou 45 jours fin de mois, voire plus si un accord dérogatoire existe dont l’échéance ne peut cependant dépasser le 31 décembre 2011. Cet effort est variable selon les secteurs d’activité. Dans l’hypothèse la plus fréquente, les consommateurs règlent comptant les achats de marchandises payés à terme par le commerçant. En revanche, pour les secteurs soumis à de fortes variations d’activités infra-annuelles, les besoins de trésorerie s’en sont trouvés accrus. C’est pourquoi des outils d’accompagnement adaptés seront mobilisés dans les prochains mois, en concertation avec les professionnels concernés et avec le concours d’Oseo pour l’application de modes de financement appropriés.
Retrouvez la réponse ministérielle à Laurent Hénart du 20 septembre 2011, en cliquant ici