Evénement

Une enveloppe conciliant parasismique et thermique

2) Gros œuvre -

De la laine de verre, d’une épaisseur de 100 mm, complète la structure à isolation répartie, en briques Monomur. Deux chaînages renforcent les murs. Quant au doublage en brique plâtrière, il assure l’étanchéité à l’air.

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Le contexte

Posée sur dalle champignon, la structure est en briques alvéolaires Monomur (L x l x h) 50 x 20 x 33 cm. « La briqueterie Bouyer-Leroux se situe à La Séguinière, à 10 km du chantier. Utiliser ces matériaux locaux fait partie d’une approche de développement durable », explique Denis Chiron, référent de ce chantier pour Espace 21. Par ailleurs, la brique alvéolaire offre un coefficient thermique de 1,15 m².K/W, contre à peine 0,20 m².K/W pour le bloc béton. » à cela s’ajoute une couche de laine de verre d’une épaisseur de 100 mm par l’intérieur, avec un coefficient thermique de 3,15 m².K/W. « Si l’on compte la brique plâtrière de (L x l x h) 66 x 35 x 4 cm qui recouvre l’isolant, on arrive à un coefficient thermique total de 4,5 m².K/W, reprend Denis Chiron. Sur la brique plâtrière, il ne reste qu’à projeter le plâtre. Les murs sont alors propres et étanches à l’air. »

La mise en œuvre

Les briques des murs sont mises en œuvre avec une résine. « Cette dernière s’applique par temps sans pluie et dans une plage de température comprise entre 3 °C et 30 °C, sous peine de perdre la garantie décennale », explique Éric Delahaie, gérant de la SARL Éric Delahaie, qui a réalisé le gros œuvre. Une précaution indispensable pour l’avenir.

De plus, il faut aussi s’adapter aux contraintes liées à la construction parasismique. D’une part, deux ceinturages parasismiques - le premier est horizontal, le second rampant - sont installés sur tout le pourtour de la maison. Ces briques sont évidées pour y poser des chaînages d’acier avant d’y couler le béton. D’autre part, des emplacements bétonnés ancrent solidement des pattes métalliques qui vont accueillir les poutres de la charpente, afin de désolidariser les composants du bâtiment.

Enfin, des renforts en bois sont cloués en contreventement sur le dessous de la charpente.

L’organisation

Denis Chiron a fait intervenir d’abord le maçon, le charpentier puis le couvreur. Le maçon est de nouveau venu pour les appuis et les seuils avant la pose des menuiseries, à savoir des baies coulissantes et des menuiseries à double vitrage (4/16/4) en aluminium. « Après la pose des menuiseries, la maison est hors d’eau et hors d’air. La cliente doit assurer sa maison. De mon côté, c’est à ce moment-là que je pose de la laine de verre et les briques plâtrières », poursuit l’artisan.

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