le contexte
Dans une maison bois parfaitement étanche à l’air, une ventilation double flux s’impose car il importe de bien renouveler l’air intérieur. C’est dès la conception de l’ouvrage que le choix de cette VMC double flux doit bien être dimensionné - dimensionnement des gaines notamment et du débit par bouche - en fonction des besoins de chaque pièce et des usages de la maison. L’objectif de départ doit être clair pour tout le monde afin d’éviter, comme on le constate souvent, des bouches de VMC aux débits déséquilibrés ou aux quantités d’air extraites et insufflées disproportionnées. « Pour cela, il faut un respect scrupuleux des préconisations et une pose en bonne et due forme », assure Michel Boivineau, thermicien d’Axénergie.
La mise en œuvre
Une des contraintes de la maison ossature bois tient au respect scrupuleux du frein-vapeur. Pour cela, les gaines de VMC doivent être installées avec soin dans le plénum qui sera ensuite inaccessible. Il n’y aura ainsi pas de risques de voir les gaines écrasées par un isolant, ce qui évitera qu’elles aient un mauvais débit d’insufflation ou d’aspiration. Elles n’ont donc pas l’obligation d’être elles-mêmes dotés d’un isolant contrairement à une maison classique. En revanche, ces gaines sont systématiquement en matériau rigide, ce qui permet d’assurer une meilleure circulation de l’air et surtout un meilleur calcul des débits. Une autre contrainte dans une MOB est le risque éventuel de propagation des bruits issus du système de ventilation. Il faut donc assurer un découplage mécanique pour ne pas transmettre à l’ossature bois des vibrations qui pourraient se trouver plus amplifiées que dans le cas d’autres systèmes constructifs. C’est pour cela que le praticien se doit de bien fixer sur le châssis mural de la machine des plots anti-vibratiles.
Les choix techniques
Le choix de la VMC double flux permet un débit d’air maximum de 300 m/h, avec une efficacité de l’échangeur de 90 %. Équipée en série d’une commande de by-pass automatique, la machine est fournie avec une commande à distance. En mode « été » et en fonction des températures réglées, l’échangeur est obturé et la récupération de chaleur interrompue. À noter lors du chantier la pose nécessaire d’une extraction provisoire afin d’évacuer la vapeur d’eau issue des chapes et du plâtre.






