Mi-juillet, le négociant Bailly-Quaireau a rouvert sa quincaillerie historique de Challans. Ce magasin de 300 m² situé en plein de cœur de ville a été racheté par le père de l’actuel dirigeant en 1994 : « La quincaillerie Bailly existe depuis le début du XXe siècle, souligne Franck Quaireau. Le bâtiment était vieillissant, il fallait tout refaire. Malgré tout, nous souhaitions le conserver, le groupe est très attaché à son histoire et les Challandais à ce magasin ».
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Une réhabilitation à 500 000 €
Au total, une enveloppe de 500 000 € a été nécessaire pour réhabiliter entièrement le bâtiment, du sol au plafond. « Nous avons recréé une quincaillerie à l’ancienne comme il n’en existe pratiquement plus en France. Tout a été refait comme à l’origine avec les fameux tiroirs en bois dans lesquels nous vendons des pointes au kilo et des vis au détail ». Loin du négoce traditionnel du groupe, le magasin s’adresse avant tout à un public de proximité. Et afin d’offrir un service maximal, l’offre est complétée par la présence de petit matériel électrique, de plomberie et un espace droguerie. « Nous avons également référencé quelques fournisseurs sur des produits spécifiques comme de vieilles pompes de puits », note le PDG.
La Manuiserie
Bien implanté sur la commune vendéenne, le groupe a également inauguré, en mars dernier, la Manuiserie, une salle d’exposition réalisée en partenariat avec Batiman. Déployée sur 400 m2, elle a représenté un investissement de l’ordre de 200 000 €. Aujourd’hui, Bailly-Quaireau s’appuie sur quatre points de vente (La Roche-sur-Yon, Challans, Nantes et un dernier situé sur l’île de la Réunion), emploie 140 personnes et dispose de deux sites logistiques dont un de 10 000 m2 sur son siège social de Maché. Ce dernier est destiné aux gammes quincaillerie, menuiseries intérieures et panneaux bois. Le second, implanté à Fontenay-le-Comte, est dédié aux menuiseries extérieures ainsi qu’aux produits livrables. Le chiffre d’affaires du groupe affiche une progression de 8 % entre 2021 et 2022 ces deux dernières années pour s’établir à 29 M€ l’an dernier.
