Comment allez-vous inciter vos confrères à suivre des formations ?
Nous allons mettre l'accent sur la ville, la réhabilitation et la maison individuelle, trois secteurs d'activité qui doivent être encore plus investis par les architectes. Il ne faut pas que ces marchés nous échappent autant qu'aujourd'hui. Ainsi, à la rentrée, nous démarrerons une formation « patrimoine » de treize jours, à raison d'une ou deux journées par mois pendant dix mois.
Avez-vous des projets pour la promotion de l'architecture ?
Outre le prix Architecture Bretagne, qui sera remis le 22 novembre prochain à Lorient, et du redémarrage de la revue trimestrielle « Perspectives » d'ici à la fin de l'année, nous avons décidé de renouveler l'expérience de « Désirs d'architecture ». Les résultats de « Une commune, un architecte » nous ont incités à repartir. Aussi, pour les 25 et 26 mars 1999, nous avons retenu pour thème « L'architecte et le patrimoine aujourd'hui ». Par ailleurs, la Maison de l'architecture a un projet d'ouverture de site Internet qui s'appellerait « Villes et architecture », et qui aurait pour objet de diffuser les projets locaux.
Au Conseil de l'ordre, une commission « défense de la profession » a été créée. Pourquoi ?
Les deux conseillers en charge des dossiers relevant de la chambre de discipline ont jugé qu'il fallait travailler plus en amont pour éviter les scénarios catastrophes. Ces derniers temps, nous avons passé beaucoup de personnes en chambre de discipline : certains avaient eu, bien sûr, des comportements incorrects ; mais, pour d'autres, c'est une suite de petits ennuis mal gérés qui les a conduits là et qui, à terme, peut les empêcher d'exercer comme architecte libéral.
En matière de gestion des agences, d'organisation du travail, nous pensons que les architectes peuvent peut-être progresser, et notre rôle est de les y aider. Enfin, nous devons revaloriser la profession d'architecte salarié.
