A l’occasion d’une refonte de ses méthodes de calcul, l’Observatoire régional de l’immobilier d’entreprise (Orie) a annoncé que le parc de bureaux francilien, avec ses 52 millions de mètres carrés à la fin 2012, avait atteint un palier. « Aujourd’hui, c’est le transfert d’activités, destiné à optimiser les coûts des entreprises, qui génère le marché », révèle Marie-Anne Belin, présidente de l’Orie. Le parc d’Ile-de-France, qui demeure le premier en Europe, continue de croître mais à un rythme ralenti. Entre 2009 et 2012, il a augmenté de 3,25 %, soit 1,6 million de mètres carrés supplémentaires. La progression est générale dans les départements franciliens, à l’exception de Paris qui perd 550 000 m de bureaux (- 3 %).
Avec 15,7 millions de mètres carrés, la capitale reste le premier parc francilien mais ne représente plus que 30 % de l’ensemble. Les Hauts-de-Seine occupent toujours la deuxième place avec 12,8 millions de mètres carrés ( 6 % entre 2009 et 2012), suivis de la Seine-Saint-Denis qui a gagné 400 000 m en trois ans et compte 5,3 millions de mètres carrés. Le Val-de-Marne se place en quatrième position avec 3,8 millions de mètres carrés ( 8 %). La première couronne concentre 72 % du parc. En grande couronne, la plus forte hausse revient à la Seine-et-Marne ( 9 %) qui dépasse désormais les 3 millions de mètres carrés.
Stratégie de relocalisation
Pour l’observatoire, c’est la recherche du moindre coût immobilier et le ralentissement économique qui conduisent à délaisser Paris. Le parc de bureaux des Portes Est de Paris - Bagnolet, Montreuil, Pré-Saint-Gervais, Les Lilas - progresse ainsi de 40 %.
