L’activité diagnostic évoque immédiatement un technicien chargé de repérer amiante, plomb, termites, ou de mesurer les performances énergétiques d’un bâtiment. Intervenant pour le compte d’agences immobilières, de notaires ou de grands donneurs d’ordres publics, ces techniciens mènent des missions dans différents domaines. C’est le cas de Nathalie Guez, 29 ans, diagnostiqueur chez Qualiconsult à Nîmes. Elle intervient tant sur du repérage amiante que sur les performances énergétiques ou la présence de plomb dans les peintures. « C’est un travail qui allie de nombreuses missions sur le terrain et un travail au bureau pour rédiger les rapports. Cette polyvalence dans mes domaines de diagnostic nécessite de nombreuses connaissances réglementaires et techniques, notamment au niveau du gaz et de l’électricité. »
Le cycle de vie du bâtiment
A côté de ces missions réglementaires, d’autres types de diagnostics se développent aujourd’hui. A commencer par ceux qui concernent la solidité des ouvrages, la sécurité incendie ou l’accessibilité des handicapés. Plus complet, le diagnostic immobilier couvre tout le cycle de vie d’un ou plusieurs bâtiments : depuis la phase d’acquisition de biens jusqu’aux conseils pour l’entretien d’un parc immobilier. « Nos compétences dans le domaine du diagnostic réglementaire se sont étendues à du conseil en gestion de patrimoine immobilier, au sens technique du terme », résume Christophe Séguy, responsable recrutement et gestion de carrières de Socotec. Activité à forte valeur ajoutée, ces diagnostics sont conduits par des ingénieurs qui interviennent sur des missions diversifiées : conseil sur la stratégie en matière de parc immobilier, bilan du parc existant, assistance à la gestion de l’entretien et à la maintenance des bâtiments… Des missions que les jeunes ingénieurs réalisent ou non en complément du contrôle technique des constructions.